Il n’y a pas de règle, mais des grandes lignes. Certains patients consultent dans l’urgence, pour un problème aigu ; c’est le côté « urgence » de la prise en charge ostéopathique ! Mais elle ne se limite pas à ça. Il y a aussi le côté « Prévention », qui consiste à travailler plus sur le terrain, sur le fond. Un patient peut venir pour un problème aigu, lié à des traumatismes anciens qui ne sont pas localisés où il a mal. Il peut avoir accumulé des blocages ou restrictions de mobilité dans différentes zones (traumatismes, chirurgies, de mauvaises postures de travail ou sportives). L’ostéopathe cherchera à enlever ces différentes « couches » de petits problèmes épars, afin d’optimiser l’état de santé du corps et faire en sorte qu’il se bloque moins facilement. C’est pour cela qu’il peut vous être proposé de revenir pour une deuxième séance dans un délai d’environ un mois ou pour une séance de maintien (un peu comme une révision de la voiture où on fait les réglages nécessaires) ; dans ce cas, il est conseillé de venir 2 fois par an, soit environ tous les 6 mois. Pour un portif de haut niveau, ou un travailleur manuel qui va plus solliciter sa « machine », son corps, cela peut s’avérer judicieux que les séances soient un peu plus rapprochées. Cela dépendra aussi des blessures ou traumatismes rencontrés. Pour un nouveau-né présentant une plagiocéphalie, il faut réagir vite et travailler avant que le crâne ne soit plus consolidé, ce qui aménera à quelques séances plus rapprochées dans le temps. De préférence avant 6 mois/1 an, au risque de diminuer les chances d’agir efficacement sur la forme du crâne.

Lors de certaines manipulations, vous pouvez entendre un crack qui correspond à la libération d’un gaz au sein de la capsule articulaire de l’articulation, (comme lorsqu’on fait craquer ses doigts…). Ce bruit signe souvent la correction de l’articulation mais cela n’est pas systématique ; Il peut y avoir correction du problème sans crack ou bien un crack qui n’améliore que partiellement. L’important étant de retester l’articulation afin d’être sûr qu’il n’y a plus de dysfonction à cet endroit. La preuve en est que des techniques plus douces de manipulation peuvent amener au même résultat sans faire craquer. Néanmoins, en fonction du blocage, de la personne et de ses antécédents, certaines manœuvres seront plus indiquées ou plus efficaces que d’autres. D’où l’importance de la qualification de l’ostéopathe qui les prodigue, afin d’établir quel manœuvre sera la plus appropriée.

Au plus tôt le bébé sera pris en charge au mieux ce sera pour lui. Il n’y a pas de limite pour l’amener en consultation. Bien sûr, si l’accouchement c’est « bien passé », il n’y a pas de grande urgence et cela peut attendre quelques jours, voire semaines ; mais s’il y a des raisons de penser qu’il y a eu des difficultés (trop long, forceps, cuillères, déchirure, cordon enroulé) et que le nouveau-né a pu en souffrir, alors vous pouvez prendre rendez-vous rapidement, même dans les premiers jours. Si cela est du ressort de l’ostéopathie bien entendu. Il est de toute manière demandé d’avoir un certificat de non contre-indication médicale au traitement ostéopathique.

La femme enceinte peut heureusement être prise en charge, car la grossesse amène très souvent des douleurs du dos inhabituelles pour la future maman (de plus les médications classiques leur sont souvent contre-indiquées). Néanmoins, il y a quelques limites :
* On évite les consultations lors des 3 premiers mois pour le risque de fausse couche.
* Idem pour la fin de grossesse (le dernier mois), où les techniques très douces employées peuvent aller (dans de rares cas) dans le sens d’un déclenchement prématuré de l’accouchement.
* Sont exclues légalement toutes techniques gynéco-obstétricales.

Il est classiquement recommandé d’éviter toute activité sportive, effort important, bricolage, jardinage lors des premiers jours qui suivent la séance : normalement au moins le jour même et le lendemain ; de préférence 2 ou 3 jours, mais cela dépendra et sera à moduler en fonction de ce qui a été fait en séance et des impératifs du patient.

Le cabinet est aux normes d’accessibilité depuis 2010.

Validation devant la commission d’accessibilité d’Antibes Juan-Les-Pins.

Les personnes en fauteuil peuvent donc venir au cabinet qui se situe au rez-de-chaussée.